vendredi 10 avril 2009

Réponse à l'article "Le Drian défend la Bretagne à Bruxelles"


Quand on nous parle des commissaires de Bruxelles, nous au MPF avons les cheuveux qui se hérissent. (Et oui, on ne se refait pas !!!) Nous prenons notre plus belle plume pour communiquer nos réations. C'est ce que nous avons fait en lisant l'article cité plus bas dans ce blog. Nous ne critiquons pas l'action de Monsieur Le Drian à Bruxelles qui essai de défendre les intérêts de sa région, mais plutôt de gens comme Madame Boel à la commission.


Si le président du conseil général de Bretagne a raison de plaider pour sa région à Bruxelles, Le Mouvement Pour la France ne partage pas hélas pas l’euro-optimisme de ce dernier.
Monsieur Le Drian cite deux secteurs vitaux de l’économie particulièrement touchés à savoir l’agriculture et l’industrie. Il donne en exemple le secteur automobile. Pour cette activité, il espère obtenir des fonds européens d’adaptation à la mondialisation qui, à l’origine sont prévus pour assurer au citoyen un soutien financier en cas de transition d’un emploi vers un autre. En aucun cas il a été créé pour maintenir une activité économiquement non viable.
En ce qui concerne l’agriculture, la commission pratique un double langage. Du coté face, on explique aux électeurs et particulièrement aux agriculteurs que demain on rase gratis, que la corne d’abondance va déborder. Du coté pile, on signe la fin des subventions agricoles pour demain comme cela a été fait à Genève ou Hong-Kong lors des accords de l’OMC en 2004 et 2005. Il est surprenant qu’une personne du talent de Monsieur Le Drian n’ait pas noté cette contradiction pourtant évidente.
Le mouvement pour la France constate que les deux secteurs souffrent de ne pas être protégés commercialement. L’union européenne a effectivement supprimé les frontières qui pourraient assurer un juste échange entre les pays qui n’ont pas les mêmes contraintes sociales que nous. Nous pourrions pourtant éviter des délocalisations.
De plus, nous constatons avec regret que l’Union Européenne nous enferme dans un système où nos acteurs économiques vivent de subvention et non de leurs activités.
Enfin, le Mouvement Pour La France rappelle que quand un français donne 100 euro à l’union européenne, il en reçoit 66 en retour sous la forme de diverses aides. Ce n’est donc pas Bruxelles qui subventionne la France mais la France qui subventionne Bruxelles.

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