samedi 16 mai 2009
La meilleure attaque de nos adversaires
Remarquons que nous ne sommes jamais attaqués sur nos idées. Ici, il s'agit de absentéisme de Villiers à Bruxelles ou Strasbourg.
vendredi 15 mai 2009
Cocaïne à Quimper, un phénomène prévisible?
De 2000 à 2006, j'ai habité le quartier de Kermoysan. Aujourd'hui, j'apprends dans le journal local que la cocaïne est en vente dan ce quartier. Pourquoi je ne suis pas surpris ? Pourquoi, j'ai l'impression d'être le seul à avoir vu le phénomène arriver ? Cela est le résultat de deux phénomènes conjugués à savoir la vente quasi-libre du cannabis et l'évolution des marchés de la drogue. La responsabilité de nos gouvernant dans l'explosion des différents marchés de la drogue et plus particulièrement de la cocaïne est écrasante.
Entre 2004 et 2005, les grossistes sud américain s'adaptent et changent leur stratégie marketing. Effectivement depuis longtemps déjà, ils cherchent à la fois de nouveaux débouchés mais aussi à diversifier leur offre. Ils essaient donc de cultiver le pavot. Comme ils ne maîtrisent pas encore très bien la fabrication d'héroïne ils fabriquent un rachacha (opium bas de gamme) de mauvaise qualité. Le plus le marché de la cocaïne nord américain est saturé et de plus en plus difficile a pénétrer. Il faut donc que les trafiquants se tournent vers de nouveaux horizons et c'est sur l'Europe qu'ils ont jeté leur dévolu. Le plus gros problème pour eux, c’est de trouver un réseau de distribution efficace qui peut écouler le produit massivement. Pour cela, ils vont utiliser un réseau existant, le réseau de distribution de cannabis, produit dont la vente est plus ou moins acceptée en France. Les grossistes sud américains feront donc transiter la cocaïne par l’Afrique noire, puis par le Maghreb.
De mon coté à Kermoysan, je vis ma vie. Dans ce quartier vivent une majorité de français. Il y a aussi une forte communauté de marocains qui bien sûr ne se mélangent absolument pas aux autres. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, ils sont toujours au même endroit ; c'est-à-dire à l’entrée du quartier contre le mur du centre commercial. A 100 mètre de cet endroit, il y a le commissariat de quartier. Et tous le monde, je dits bien tout le monde sait que sous le panneau pharmacie, on y vent du cannabis. Si par hasard vous vous y promenez, un maghrébin vous proposera ses produits. En fait, c’est un marché libre et ouvert. Maintenant, on y vent aussi de la cocaïne.
Je suis désolé de lire un article pareil dans mon journal, mais la vente de ce produit était tout à fait prévisible et les autorités n’ont rien fait pour éviter cela. Maintenant, ça va être très dur de rattraper le coup. Encore faut il qu’il y ai une réelle volonté.
Entre 2004 et 2005, les grossistes sud américain s'adaptent et changent leur stratégie marketing. Effectivement depuis longtemps déjà, ils cherchent à la fois de nouveaux débouchés mais aussi à diversifier leur offre. Ils essaient donc de cultiver le pavot. Comme ils ne maîtrisent pas encore très bien la fabrication d'héroïne ils fabriquent un rachacha (opium bas de gamme) de mauvaise qualité. Le plus le marché de la cocaïne nord américain est saturé et de plus en plus difficile a pénétrer. Il faut donc que les trafiquants se tournent vers de nouveaux horizons et c'est sur l'Europe qu'ils ont jeté leur dévolu. Le plus gros problème pour eux, c’est de trouver un réseau de distribution efficace qui peut écouler le produit massivement. Pour cela, ils vont utiliser un réseau existant, le réseau de distribution de cannabis, produit dont la vente est plus ou moins acceptée en France. Les grossistes sud américains feront donc transiter la cocaïne par l’Afrique noire, puis par le Maghreb.
De mon coté à Kermoysan, je vis ma vie. Dans ce quartier vivent une majorité de français. Il y a aussi une forte communauté de marocains qui bien sûr ne se mélangent absolument pas aux autres. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, ils sont toujours au même endroit ; c'est-à-dire à l’entrée du quartier contre le mur du centre commercial. A 100 mètre de cet endroit, il y a le commissariat de quartier. Et tous le monde, je dits bien tout le monde sait que sous le panneau pharmacie, on y vent du cannabis. Si par hasard vous vous y promenez, un maghrébin vous proposera ses produits. En fait, c’est un marché libre et ouvert. Maintenant, on y vent aussi de la cocaïne.
Je suis désolé de lire un article pareil dans mon journal, mais la vente de ce produit était tout à fait prévisible et les autorités n’ont rien fait pour éviter cela. Maintenant, ça va être très dur de rattraper le coup. Encore faut il qu’il y ai une réelle volonté.
jeudi 14 mai 2009
Visite de Philippe De Villiers
Hier, Philippe De Villiers s’est rendu en Finistère. Le matin, il a donné une conférence de presse à Brest et l’après midi i était avec les pêcheurs à Guilvinec. Il est vrai que nous sommes restés particulièrement discrets sur cette dernière information. Nous ne voulions effectivement pas l’ébruiter pour ne pas permettre à d’éventuels groupes d’ultra gauche bien connu d’organiser une contre attaque violente. Cela s’est déjà vu dans le passé.
La venue de notre président a été organisée par le MPF29 en association avec le chef de campagne. Il ne s’agissait pas de faire venir des foules pour un meeting mais de montrer que notre leader est bien présent sur le terrain pour et avec les victimes de la politique de Bruxelles. Nous avons premièrement choisi la ville de Brest car c’est la plus grande ville du Finistère. C’est donc, ici une place incontournable. C’est aussi la ville où Sophie, la deuxième de liste a été élue. Nous avons donc tenu une conférence de presse dans un lieu remarquable pour tous les gens du coin, c'est-à-dire au moulin blanc. Ensuite, nous avons fait route vers le pays bigouden, direction le Guilvinec.
Cette deuxième visite n’était pas certaine au début. Nous ne savions pas si Villiers s’y rendrait ou s’il partirait pour une émission TV du coté de Lorient. Ensuite il a fallu convaincre le directeur de campagne d’y aller. Ce dernier ayant des doutes sur l’accueil qui aurait pu nous être réservé. Peut être a-t-il pensé à quelqu’un en particulier qui se serait fait un peu chahuté sur le port de pêche? En tous cas, c’est Villiers qui a tranché et qui a dit, j’y vais. Et il a eu raison car les travailleurs de la mer nous ont accueillis à bras ouverts. Pour l’ensemble de l’équipe du MPF29, il était important que notre président se rende en ce lieu. Il fallait en effet mettre en valeur une activité locale directement menacée par les agissements des dirigeants de Bruxelles. Il était donc facile de choisir, soit la pêche, soit l’agriculture. Villiers a déjà rencontré des agriculteurs il y a quelques jours nous n’allions donc pas opter pour ce choix. Si nous avons au début pensé à Concarneau, c’est au Guilvinec que nous avons eu les meilleurs contacts. Cette ville s’est donc avérée être un très bon choix puisque tous le monde en France la connait depuis que notre chef de l’état a bien manqué de « se faire casser la gueule » comme l’a mentionné un pêcheur mécontent. C’est en ce lieu que l’on peut facilement répondre à Monsieur Le Président de la république et lui rappeler qu’il a fait des promesses aux pêcheurs.Pour ma part, j’ai malheureusement et complètement raté mon affaire. J’avais pourtant pris ma caméra et me suis habillé convenablement. Mais les circonstances ont fait que je n’ai pas pu assister à l’échange qui a eu lieu entre Villiers, Sophie et les pêcheurs. Je ne vous rapporterai donc pas ce qui a été dit. Cependant, j’ai téléphoné à Sophie le soir même qui est ressortie enchantée de ce débat. Il semblerait que nous soyons faits pour nous entendre avec les travailleurs de la mer.
La venue de notre président a été organisée par le MPF29 en association avec le chef de campagne. Il ne s’agissait pas de faire venir des foules pour un meeting mais de montrer que notre leader est bien présent sur le terrain pour et avec les victimes de la politique de Bruxelles. Nous avons premièrement choisi la ville de Brest car c’est la plus grande ville du Finistère. C’est donc, ici une place incontournable. C’est aussi la ville où Sophie, la deuxième de liste a été élue. Nous avons donc tenu une conférence de presse dans un lieu remarquable pour tous les gens du coin, c'est-à-dire au moulin blanc. Ensuite, nous avons fait route vers le pays bigouden, direction le Guilvinec.
Cette deuxième visite n’était pas certaine au début. Nous ne savions pas si Villiers s’y rendrait ou s’il partirait pour une émission TV du coté de Lorient. Ensuite il a fallu convaincre le directeur de campagne d’y aller. Ce dernier ayant des doutes sur l’accueil qui aurait pu nous être réservé. Peut être a-t-il pensé à quelqu’un en particulier qui se serait fait un peu chahuté sur le port de pêche? En tous cas, c’est Villiers qui a tranché et qui a dit, j’y vais. Et il a eu raison car les travailleurs de la mer nous ont accueillis à bras ouverts. Pour l’ensemble de l’équipe du MPF29, il était important que notre président se rende en ce lieu. Il fallait en effet mettre en valeur une activité locale directement menacée par les agissements des dirigeants de Bruxelles. Il était donc facile de choisir, soit la pêche, soit l’agriculture. Villiers a déjà rencontré des agriculteurs il y a quelques jours nous n’allions donc pas opter pour ce choix. Si nous avons au début pensé à Concarneau, c’est au Guilvinec que nous avons eu les meilleurs contacts. Cette ville s’est donc avérée être un très bon choix puisque tous le monde en France la connait depuis que notre chef de l’état a bien manqué de « se faire casser la gueule » comme l’a mentionné un pêcheur mécontent. C’est en ce lieu que l’on peut facilement répondre à Monsieur Le Président de la république et lui rappeler qu’il a fait des promesses aux pêcheurs.Pour ma part, j’ai malheureusement et complètement raté mon affaire. J’avais pourtant pris ma caméra et me suis habillé convenablement. Mais les circonstances ont fait que je n’ai pas pu assister à l’échange qui a eu lieu entre Villiers, Sophie et les pêcheurs. Je ne vous rapporterai donc pas ce qui a été dit. Cependant, j’ai téléphoné à Sophie le soir même qui est ressortie enchantée de ce débat. Il semblerait que nous soyons faits pour nous entendre avec les travailleurs de la mer.
C'est une honte !!!!!
Philippe De Villiers s'est rendu à Brest hier pour présenter notre liste et soutenir le groupe Libertas. Résultat, quelques lignes au fond du journal présenté sans aucune photo.
Il est à signaler que le télégramme en fait plus pour présenter le concours de pétanque de bleds perdus. De quelle loge les dirigeants du télégramme reçoivent ils leurs ordres ?
Article:
Européennes.Philippe de Villiers présente ses candidats bretons
14 mai 2009 -
14 mai 2009 -
Le président du Mouvement Pour la France, Philippe de Villiers, a présenté, hier à Brest, les 18 candidats de la liste Libertas (MPF-CPNT) qu'il conduit aux élections européennes du 7juin, dans la circonscription Ouest. Cette liste comprend quatre candidats bretons: Sophie Mével (nº2), conseillère municipale à Brest; Véronique Méheust(nº10), conseillère municipale de Pleudihen-sur-Rance (22); Gérard Pierre, conseiller général et maire de Plouharnel (56); et Sandrine Bretaud, responsable d'une PME en Ille-et-Vilaine.
mercredi 13 mai 2009
La petite bête qui monte qui monte ...
Nous avons pris le blog en main à partir du mois d'avril. Depuis, les statistiques montent tous les jours. Merci à tous les lecteurs. Faites notre publicité autour de nous.
mardi 12 mai 2009
Produit en Bretagne, une initiative intéressante
Cette initiative est autorisée au niveau régional. En revanche elle est prohibée au niveau national. Profitons-en pour acheter le plus local possible.
Et maintenant c'est au tour de ...Meunier
Meunier est pourtant avec SDMO la fierté Brestoise et finistérienne.
Doit on croire les sondages?
Dans le dernier sondage, l'UMP est à 27% d'intentions de vote, loin devant tous les autres partis.
Le MPF n'est lui crédité que de 5%.
Ce sondage est un sondage IFOP commandé par Paris Match. Pourrait-il y avoir des influences lobbyiste. Il est bon de rappeler que Paris Match est un magazine géré par un ami du président de la république réputé aujourd'hui pour sa partialité. IFOP est l'institut de sondage qui il n'y a pas longtemps était dirigé par Madame Pariso actuelle présidente du MDEF et très bonne amie de Monsieur Sarkozy.
Bientôt, avec ses relations à gauche, Sarko va faire 110 % dans PIF gadget.
A suivre ......
Résumé du débat d'hier
Hier, c’est tenue la réunion info-débat sur l’union européenne et le vote du 7 juin autour de l’eurodéputé maire de Quimper Bernard Poignant.
En bon militant, je suis allé représenter le Mouvement Pour le France pour manifester la présence du courant Libertas. Nous nous sommes retrouvés dans une salle de 90 sièges dont seulement une vingtaine était occupé. Là, il y avait vraiment un malaise. Je crois que tous le monde était un peu gênés. La semaine dernière, dans la même ville les cocos réunissaient 90 personnes autour de 3 conseillés municipaux en faisant moins de publicité.
Je me disais au passage que si nous, au MPF-CPNT nous organisions avant l’élection une réunion, nous ne serions pas moins performants.
Messieurs Morucci et Poignant siègent sur deux fauteuils installés sur la tribune. L’eurodéputé Quimpérois expose les institutions européennes sans en cacher leur complexité. Le discours et clair net et franc. Il explique clairement ce que fait le parlement et la commission. Sans qu’on le lui demande, il s’exprimera sur des vérités qui ne sont pas forcément bonnes à dire pour sa famille politique. Il dira donc de lui-même que le clivage gauche-droite n’existe pas au parlement européen tel qu’il est en France. Que les lois doivent passer en concluant des accords techniques entre les différents groupes dans l’hémicycle comme en commission. Il contredira de lui-même la secrétaire générale de son parti en soutenant que les représentants du Portugal, d’Espagne et d’Angleterre soutiennent Monsieur Barosso comme président de la commission.
Il parle autant d la qualité des institutions que de leurs insuffisances. Il prendra l’exemple du vin rosé coupé pour illustrer son argumentaire en informant : « Maintenant au parlement, on appelle Barroso Ba-rosé » (Ah … Je me demande bien de qui ça vient ça !!!). L’exposé est intéressant. Il est l’une des rares personnes qui ose dire que, si la Turquie est un pays laïque, il est bon de noter que la laïcité n’a pas la même signification chez les ottomans que chez les français. Cela est quand même surprenant venant d’un socialiste. En fait, tout au long de son exposé, il se réfèrera à l’histoire, son domaine de prédilection. C’est ce qui fait toute la richesse et l’originalité de son analyse. Il est bon de rappeler que Monsieur le maire en est un professeur agrégé.
Il s’en est suivi de questions des quelques personnes présentes ce soir. Ce fut très court. Je pense que Monsieur Morucci ne voulait pas faire durer la soirée plus longtemps pour seulement vingt personnes. La psychose des auditeurs se résume en quelques questions : « Que va-t-on faire si les Irlandais votent encore non ? Où en est-on au niveau des ratifications ? » Au moment où Monsieur Poignant évoque l’éventuelle possibilité d’un référendum généralisé je ne puis que prendre le micro. Dans un premier temps, je salut la personne en me présentant comme un membre du mouvement pour la France. Je lui fait savoir que j’ai apprécié qu’il nous ait exprimé aussi clairement les institutions et son opinion sans avoir de discours minimaliste, notamment sur la Turquie et la laïcité. Mais je souhaite quand même lui expliquer quelques désaccords que j’ai avec lui :
« La question qui a été posée aux Français est « Voulez vous remettre les pouvoirs que vous avez encore aux institutions européennes ? » Il est évident que seuls les français peuvent répondre à une question pareille ! Car pour décider si oui on non les français remettent ce pouvoir, ce ne sont quand même pas les lituaniens qui vont aller s’exprimer à notre place. C’est quand même ce qui se passerait si nous avions un référendum généralisé. »
Ensuite, je lui ai dit qu’appart lui et Monsieur Sarkozy, tous le monde soutient que le traité de Lisbonne n’est qu’une pâle copie de la défunte constitution. Au moment où, malgré moi, je le compare à Monsieur Sarkozy, je sens une crispation des quelques personnes présentes. De plus, je lui fais noter que quand un peuple dit non, alors on lui fait revoter à nouveau. Ce qui est bien sûr très démocratique !!!
Je fini mon intervention par les mots suivants : « J’ai lu votre lettre adressée à Vaclav Claus. Ce dernier est membre de notre mouvement, c'est-à-dire Libertas qui est aujourd’hui présent dans tous les pays de l’union européenne. On pourra peut être plus tard en parler si vous le souhaiter. En attendant je souhaite quand même vous faire savoir que nous l’avons trouvée inconvenante ». J’ai entendu une exclamation de surprise et d’indignation dernière moi. Apparemment, je n’ai pas que des amis dans la salle.
J’ai en face de moi, une personne qui ne connait pas la langue de bois et s’exprime franchement. Il n’a pas peur de dire qu’il est contre l’utilisation du référendum comme mode de ratification. Cette méthode bloque la construction européenne. Il dit clairement et assez froidement que l’Europe s’est construite jusqu’aujourd’hui sans en référer aux peuples et qu’il est donc normal de continuer ainsi. L’Europe n’est pas démocratique, nous sommes au moins d’accord lui et moi là-dessus.
C’est aussi un homme qui n’a qu’une vision comptable des peuples. Pour lui, il n’y a aucuns doutes, les pays européens ont besoin d’immigration. Il n’y a surtout pas plus de questions à se poser, ni sur la culture ni sur la civilisation ni sur l’évolution ethnique de la société française.
En bref, Monsieur Poignant est un homme qui a de grandes qualité. Il est dommage qu’il soit dans l’autre camp. Ce genre de débat est très frustrant car on ne peut pas dire tous ce qu’on veut faute de temps. J’ai quand même montré ce soir que le MPF était là, implanté dans le Finistère. J’ai aussi testé la justesse de nos arguments et ai constaté que les eurodéputés ne sont pas inatteignables. Ils peuvent aussi être quelques peu déstabilisés quand on les met en face des réalités. Il est clair qu’il existait un réel décalage entre l’exposé de soir qui était plutôt centré sur les institutions de l’union européenne et les préoccupations quotidiennes des citoyens. Une autre remarque qui peut être faite, est que l’euro béat porte bien son nom. Si c’est européen, c’est forcément mieux.
En bon militant, je suis allé représenter le Mouvement Pour le France pour manifester la présence du courant Libertas. Nous nous sommes retrouvés dans une salle de 90 sièges dont seulement une vingtaine était occupé. Là, il y avait vraiment un malaise. Je crois que tous le monde était un peu gênés. La semaine dernière, dans la même ville les cocos réunissaient 90 personnes autour de 3 conseillés municipaux en faisant moins de publicité.
Je me disais au passage que si nous, au MPF-CPNT nous organisions avant l’élection une réunion, nous ne serions pas moins performants.
Messieurs Morucci et Poignant siègent sur deux fauteuils installés sur la tribune. L’eurodéputé Quimpérois expose les institutions européennes sans en cacher leur complexité. Le discours et clair net et franc. Il explique clairement ce que fait le parlement et la commission. Sans qu’on le lui demande, il s’exprimera sur des vérités qui ne sont pas forcément bonnes à dire pour sa famille politique. Il dira donc de lui-même que le clivage gauche-droite n’existe pas au parlement européen tel qu’il est en France. Que les lois doivent passer en concluant des accords techniques entre les différents groupes dans l’hémicycle comme en commission. Il contredira de lui-même la secrétaire générale de son parti en soutenant que les représentants du Portugal, d’Espagne et d’Angleterre soutiennent Monsieur Barosso comme président de la commission.
Il parle autant d la qualité des institutions que de leurs insuffisances. Il prendra l’exemple du vin rosé coupé pour illustrer son argumentaire en informant : « Maintenant au parlement, on appelle Barroso Ba-rosé » (Ah … Je me demande bien de qui ça vient ça !!!). L’exposé est intéressant. Il est l’une des rares personnes qui ose dire que, si la Turquie est un pays laïque, il est bon de noter que la laïcité n’a pas la même signification chez les ottomans que chez les français. Cela est quand même surprenant venant d’un socialiste. En fait, tout au long de son exposé, il se réfèrera à l’histoire, son domaine de prédilection. C’est ce qui fait toute la richesse et l’originalité de son analyse. Il est bon de rappeler que Monsieur le maire en est un professeur agrégé.
Il s’en est suivi de questions des quelques personnes présentes ce soir. Ce fut très court. Je pense que Monsieur Morucci ne voulait pas faire durer la soirée plus longtemps pour seulement vingt personnes. La psychose des auditeurs se résume en quelques questions : « Que va-t-on faire si les Irlandais votent encore non ? Où en est-on au niveau des ratifications ? » Au moment où Monsieur Poignant évoque l’éventuelle possibilité d’un référendum généralisé je ne puis que prendre le micro. Dans un premier temps, je salut la personne en me présentant comme un membre du mouvement pour la France. Je lui fait savoir que j’ai apprécié qu’il nous ait exprimé aussi clairement les institutions et son opinion sans avoir de discours minimaliste, notamment sur la Turquie et la laïcité. Mais je souhaite quand même lui expliquer quelques désaccords que j’ai avec lui :
« La question qui a été posée aux Français est « Voulez vous remettre les pouvoirs que vous avez encore aux institutions européennes ? » Il est évident que seuls les français peuvent répondre à une question pareille ! Car pour décider si oui on non les français remettent ce pouvoir, ce ne sont quand même pas les lituaniens qui vont aller s’exprimer à notre place. C’est quand même ce qui se passerait si nous avions un référendum généralisé. »
Ensuite, je lui ai dit qu’appart lui et Monsieur Sarkozy, tous le monde soutient que le traité de Lisbonne n’est qu’une pâle copie de la défunte constitution. Au moment où, malgré moi, je le compare à Monsieur Sarkozy, je sens une crispation des quelques personnes présentes. De plus, je lui fais noter que quand un peuple dit non, alors on lui fait revoter à nouveau. Ce qui est bien sûr très démocratique !!!
Je fini mon intervention par les mots suivants : « J’ai lu votre lettre adressée à Vaclav Claus. Ce dernier est membre de notre mouvement, c'est-à-dire Libertas qui est aujourd’hui présent dans tous les pays de l’union européenne. On pourra peut être plus tard en parler si vous le souhaiter. En attendant je souhaite quand même vous faire savoir que nous l’avons trouvée inconvenante ». J’ai entendu une exclamation de surprise et d’indignation dernière moi. Apparemment, je n’ai pas que des amis dans la salle.
J’ai en face de moi, une personne qui ne connait pas la langue de bois et s’exprime franchement. Il n’a pas peur de dire qu’il est contre l’utilisation du référendum comme mode de ratification. Cette méthode bloque la construction européenne. Il dit clairement et assez froidement que l’Europe s’est construite jusqu’aujourd’hui sans en référer aux peuples et qu’il est donc normal de continuer ainsi. L’Europe n’est pas démocratique, nous sommes au moins d’accord lui et moi là-dessus.
C’est aussi un homme qui n’a qu’une vision comptable des peuples. Pour lui, il n’y a aucuns doutes, les pays européens ont besoin d’immigration. Il n’y a surtout pas plus de questions à se poser, ni sur la culture ni sur la civilisation ni sur l’évolution ethnique de la société française.
En bref, Monsieur Poignant est un homme qui a de grandes qualité. Il est dommage qu’il soit dans l’autre camp. Ce genre de débat est très frustrant car on ne peut pas dire tous ce qu’on veut faute de temps. J’ai quand même montré ce soir que le MPF était là, implanté dans le Finistère. J’ai aussi testé la justesse de nos arguments et ai constaté que les eurodéputés ne sont pas inatteignables. Ils peuvent aussi être quelques peu déstabilisés quand on les met en face des réalités. Il est clair qu’il existait un réel décalage entre l’exposé de soir qui était plutôt centré sur les institutions de l’union européenne et les préoccupations quotidiennes des citoyens. Une autre remarque qui peut être faite, est que l’euro béat porte bien son nom. Si c’est européen, c’est forcément mieux.
dimanche 10 mai 2009
Villiers à Brest Mercredi !!!
Notre tête de liste donne une conférence de presse à Brest mercredi au moulin blanc.
Le mercredi 13 mai à 11h30
à la Brasserie La Voile d'or
37 rue du Moulin Blanc à Brest
à la Brasserie La Voile d'or
37 rue du Moulin Blanc à Brest
Merci de confirmer votre présence.
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