vendredi 8 mai 2009

8 mai 2009


Aujourd’hui, vendredi 8 mai, nous commémorons la fin de la seconde guerre mondiale qui fut, sûrement l’une des périodes les plus noires de notre histoire. C’est aussi le date qui, avant que l’Allemagne n’exprime ses réserves était choisi comme étant la journée du début de la construction européenne. Aussi, notre président de la république ne manquera pas en cette campagne européennes ne nous rappeler les vertus pacifiques de cette initiative politique.
C’est ainsi que l’Europe c’est adaptée au monde qui évoluait pour le plus grand bonheur de tous et particulièrement pour la génération de nos parents, les enfants du baby-boom. Cette communauté européenne s’est progressivement créée, d’abord par la création du CECA et ensuite par adoption du traité de Rome. Nos dirigeants ont été pertinents en prenant une décision qui garantissait la stabilité, la prospérité, en bref l’avenir de ses enfants.
Nous sommes tous des héritiers de l’histoire de nos parents et grands parent. Il nous faut intégrer les événements qui se sont déroulés pour en comprendre les enjeux actuels.
Cependant, l’histoire de mes parents n’est pas la mienne. Je suis né en 1973. Cela signifie que je ne suis pas un enfant de l’après guerre mais de la crise pétrolière de 1974, de la chute du mur de Berlin, de la fin de l’union soviétique et d’un nouvel équilibre mondial. J’aurais aimé que l’Europe s’adapte à ces nouveaux changements comme ils l’ont fait pour mes parents. Malheureusement, ce ne fut pas le cas et les initiatives qui ont été prises relève de fléaux populaires.
Qu’ont-ils fait pour les gens de notre génération ? Ils ont d’abord voulu créer une nation européenne à la place de l’union des nations européennes (articles 1-1, 16 et 17 de la défunte constitution). Cela signifie clairement la fin de la France en tant qu’état-nation. Ils ont décidé de la fin de la préférence communautaire européenne (traité de Marakech 1994, PAC 1992 GAAT 1993). Ils ont décidé de l’extension de l’Europe sans fin et sans frontières La liste n’est pas exhaustive, mais je fais court pour être clair.
En bref, ma génération, c’est le chômage, les délocalisations, le SIDA, l’inquiétude perpétuelle du lendemain et du désespoir de voir nos enfants quitter leur pays natal.
Messieurs, mesdames, en cette journée de commémoration du 8 mai, restez modeste. Toutes les générations ne considèrent pas l’Europe de la même façon.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire